Posté par Catherine Phalippou le 9 mars 2011


EXTRAIT : « A la réunion du G20 en avril 2009, les dirigeants politiques se sont vantés d’avoir inventé un nouvel ordre mondial. Expression bien prétentieuse pour cette pochette-surprise d’expédients conçus pour prolonger la survie de l’ancien ordre en recourant à des institutions comme le Fonds Monétaire International (FMI) – qui a pourtant tellement contribué à créer la crise -, auquel ils ont confié des centaines de milliards. Je parie ce qu’on voudra que leurs solutions ne seront d’aucun effet, même de leur propre point de vue. En septembre 2009, le G20 a donné une deuxième représentation.
Ces dirigeants ont aussi affiché leurs priorités on ne peut plus clairement. Ils se sont autolégitimés en tant que gouvernement mondial, en laissant hors jeu les 172 pays qui ne comptent pas à leurs yeux.Aux manifestants qui sont descendus dans la rue à Londres et dans d’autres villes avant le G20 d’avril 20009 pour clamer « Nous ne paierons pas votre crise ! » et « Les peuples et la planète d’abord ! », ils ont répondu : « Oh, que si, vous la paierez ! » et « Pas question ! ».
Source de l’illustration :
http://www.librairiepantoute.com
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Posté par Catherine Phalippou le 21 janvier 2011
de Claude Lorius (cf présentation Wikipédia) : 
Article dans Le Monde
A cliquer
Sources des illustrations :
wikipedia
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Posté par Catherine Phalippou le 28 décembre 2010

Extraits d’un article de l’auteur paru dans la revue “Mouvements” n°50 :
- “ […] Cette question de la place et de la possibilité du conflit se pose également dans la pratique même de ces dispositifs, dont la plupart sont orientés vers la recherche d’un assentiment et ont souvent pour finalité principale l’acceptation de solutions élaborées préalablement, “rationnelles” ou prétendument “évidentes”.[…]“ (2ème partie, 1er paragraphe : “L’argument du consensus : la démocratie participative comme machine à éradiquer le conflit“.)
- “[…]La part d’initiative laissée aux participants y est réduite au minimum. Tel est souvent le cas des différentes “assises” participatives ou débats publics que mettent en place les autorités politiques, afin le plus souvent de se placer en position symbolique d’écoute, mais qui ne relèvent en aucun cas d’une participation authentique.” (2ème partie, 4ème paragraphe : “L’argument de l’artificialité : la démocratie participative comme manipulation”.)
- “c’est précisément l’insincérité de la démarche qui peut offrir le motif principal de la révolte. A force de multiplier les ersatz de participation, les autorités politiques encourent ainsi le risque d’une politisation par réaction.” (3ème partie, 3ème paragraphe : “La démocratie participative comme arme de contestation”.) Souligné par nos soins.
Sources des illustrations :
http://www.seuil.com; http://www.letelegramme.com
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