Ainsi Néron…
Posté par Catherine Phalippou le 10 février 2011
Hier, nous avons assisté Jean-Marie Goater et moi-même, en présence de Sylviane Rault, Conseillère Régionale d’EELV et de trois autres candidats EELV aux élections cantonales (Gilles Guéguen, Jean Le Gorju et Daniel Hary, suppléant comme moi) à la conférence-débat organisée par le CODANIOM (Comité de Défense et d’Action contre les Nuisances de l’Incinérateur des Ordures Ménagères).
Un directeur d’incinérateur à lit de sable fluidifié – Monsieur Toussaint - , un docteur au CNRS – Monsieur Lesné – et Madame Vincent Sweet de France Nature Environnement nous ont captivés durant près de deux heures et demie.
Tous les trois ont tiré la sonnette d’alarme. Alors que le tri sélectif est organisé à Rennes, pour rentabiliser l’usine d’incinération des déchets sont importés et l’exposition des riverains aux risques pour la santé n’est nullement diminuée.
Le renouvellement de la délégation de service public d’exploitation de l’usine est pour cette année, une remise en cause du mode de traitement de nos déchets doit accompagner cette échéance. En intensifiant le tri sélectif et en collectant à part les déchets organiques de nos cuisines, on pourrait faire baisser de 16 à 48% nos 391 kg actuels de déchets ménagers par habitant par an, assure Madame Vincent Sweet sur la base d’études de foyers tests. La loi Grenelle entend imposer 45% de recyclage des déchets ménagers, il serait bon qu’elle s’applique, cette loi.
Au lieu d’incinérer, les fermenticides ne demandent qu’à fermenter, comme dit si bien Monsieur Lesné… le compost et le gaz méthane que nous obtiendrions seraient réexploitables. La méthanisation pourrait ainsi chauffer bien que plus deux quartiers rennais. Mais le lobby de l’énergie nucléaire est puissant, très puissant. Et la volonté politique de nos élus pour le moment est loin de se vouloir puissante. Principe de réalité Madame Phalippou, principe de réalité… la réalité c’est qu’un broyeur d’encombrants en plus (cliquer) broierait surtout la santé des habitants, mais comme les effets (cancérigènes) ne seraient visibles que vingt à trente ans plus tard, alors il y aurait prescription…
Rappels : Article 2005
Article OF du samedi 12/02/2011
Sources des illustrations :
Publié dans Une campagne battue en 2011 | 1 Commentaire »